Ces décisions qui bouleversent l’avenir des jeunes : ce que vous devez savoir
La décision du gouvernement britannique sur les bloqueurs de puberté pour les mineurs
Le gouvernement britannique a récemment annoncé une interdiction indéfinie des bloqueurs de puberté pour les jeunes de moins de 18 ans souffrant de dysphorie de genre. Cette décision fait suite à des avertissements d’experts quant à des risques de sécurité jugés inacceptables. Dans cet article, nous examinerons les implications de cette décision, les raisons qui l’ont motivée et ce que cela signifie pour les jeunes concernés.
Les mesures d’urgence maintenues
Les mesures d’urgence qui interdisent la vente et la fourniture de ces médicaments en dehors des essais cliniques resteront en vigueur. Le secrétaire à la santé et aux affaires sociales, Wes Streeting, a souligné la nécessité d’agir avec prudence et de suivre les conseils des experts dans le traitement de ce groupe vulnérable de jeunes. La Commission sur les médicaments humains (CHM) a exprimé des préoccupations quant à la sécurité des traitements actuels pour la dysphorie de genre.
Les recommandations des experts
Wes Streeting a fait référence aux conclusions de l’examen Cass, qui a mis en évidence l’absence de preuves solides soutenant l’utilisation des bloqueurs de puberté dans le traitement des jeunes. L’examen a été initié en 2020 après une augmentation notable des demandes d’aide auprès du Service de développement de l’identité de genre (GIDS).
- Les bloqueurs de puberté sont utilisés pour interrompre les changements physiques induits par la puberté, tels que le développement des seins ou la pousse de la pilosité faciale.
- La CHM a recommandé des restrictions indéfinies pendant que des travaux sont menés pour garantir la sécurité des jeunes.
Un besoin de précautions
Streeting a insisté sur le fait que la décision du gouvernement était fondée sur des preuves et non sur des pressions politiques, malgré les conséquences que cela pourrait avoir sur de nombreux jeunes trans. Il a partagé son propre parcours en tant que personne ayant lutté pour s’accepter, soulignant la souffrance que peuvent ressentir les jeunes trans dans la société actuelle.
- Les jeunes trans souffrent souvent de problèmes de santé mentale, d’automutilation et de pensées suicidaires.
- Le gouvernement s’engage à améliorer la qualité des soins et l’accès aux services de santé pour toutes les personnes trans.
Les conséquences de l’interdiction
Cette interdiction, qui s’applique à l’ensemble du Royaume-Uni, a été mise en œuvre après une décision de la Haute Cour qui a jugé que l’interdiction précédente était légale. Cela signifie que les prescriptions de bloqueurs de puberté par le NHS seront désormais limitées aux essais cliniques, ce qui pourrait laisser de nombreux jeunes sans accès à ces traitements.
Vers de nouveaux services de santé
Le gouvernement travaille en collaboration avec NHS England pour établir de nouveaux services d’identité de genre pour les jeunes, suite à la fermeture du centre Tavistock, qui a été fortement critiqué. Des essais cliniques sur l’utilisation des bloqueurs de puberté sont prévus pour l’année prochaine afin d’établir des bases probantes pour leur utilisation.
Un avenir incertain pour les jeunes trans
Il est essentiel de prendre en compte les voix des jeunes concernés par cette décision. Les jeunes trans se trouvent souvent à un carrefour difficile, entre le désir de vivre leur identité authentique et les défis liés à leur santé mentale. L’absence de soutien adéquat peut exacerber leur détresse.
- La société doit s’engager à créer un environnement sûr et inclusif pour tous les jeunes, en leur offrant des ressources et un soutien appropriés.
- L’interdiction des bloqueurs de puberté souligne la nécessité d’un débat plus large sur la santé des jeunes et les traitements appropriés pour ceux qui souffrent de dysphorie de genre.
Réflexions finales sur une question complexe
La décision du gouvernement britannique d’interdire les bloqueurs de puberté pour les mineurs est un sujet complexe qui soulève de nombreuses questions éthiques et médicales. Alors que la recherche se poursuit pour établir des pratiques sûres et efficaces, il est crucial de veiller à ce que les jeunes trans ne soient pas laissés pour compte dans ce processus. La santé mentale et le bien-être de ces jeunes doivent rester au centre des discussions et des décisions politiques.
Laisser un commentaire